Arriverai-je à me remettre de cette trahison ?
C'est le plus dur. Une amitié ancienne, qui me semblait solide : à partir de quel moment a-t-elle commencé à se fissurer ? Quand a-t-on commencer à ne plus crorie en moi ? Quand mes paroles, mes plaintes, ma souffrance, ont-elles comencées à sembler "trop", sont-elles devenues invraisemblables ?
En 1999 je ne crois pas ; ça serait plutôt après. Aux alentours de 2000 ou 2001. Mais je n'ai rien vu.
Il y a eu cette année, en automne, où venus très brièvement en vacances, nous nous sommes faits reprocher de ne pas passer les voir. Mais justement, nous n'étions pas passé aprce que le discours commençait à changer et qu'elle m'agaçait...
Ça met donc la date à 2000. J'ai organisé une fête à ce moment, pour une célébration familiale, il n'est pas impossible que, comme je ne l'ai pas invitée, elle se soit sentie exclue.
Il me semble, rétrospectivement, qu'elle se cherchait peut-être une famille. Certain membre de la famille l'invitait aux célébrations familiales. Moi, quand j'en ai organisé une un peu plus solenelle, je ne l'ai pasf ait. Elle a pu se sentir exclue et se dire qu'en réalité, je n'étais pas tant son amie.
Or, je tentais seulement de séparer les deux univers : l'univers familiale et l'univers amical. Au contraire, elle ne els voyait pas s'exclure : je comprends, mais pour moi, dans ma perception des choses à moi, ils s'excluaient.
Résultat : elle a tenté de se lier avec chaque personne de la famille en dehors de moi et n'a enregistré que des échscs cuisants. Pourquoi ? Parce qu'ils la connaissaient tous, en tant que mon amie, ils y étaient habitués, mais leurs personnalités étaient incompatibles avec la sienne. ELle ne l'a pas vue.
Elle n'a pas vue que le seul lien entre eux et elle... c'était moi. Pas vu que eux seuls, laissés à eux mêmes, ne pouvaient pas du tout s'entendre avec elle. Elle n'a pas vu à quel point j'étais un pont, une passerelle, comme je le suis aussi dans mon boulot.
Son aveuglement, j'ai du mal à le lui aprdonner : elle a fait un raisonnement erroné, certes, mais si elle avait regardé avec "les yeux du coeur", elle l'aurait vu.
Il ya de l'orgueil dans ma tristesse : je sais que je vaux mieux qu'eux, et elle ne l'a pas vu. Elle ne l'a pas vu,c ar elle n'a vu que mon orgueil. L'orgueil, c'est "mal", mais ce n'est pas aprce qu'on a tort d'être fier de soi qu'on n'a pas de quoi l'être.
Je vaux mieux qu'aux car je m'en sors seule. Pas besoin de baton, comme eux. Elle a voulu être leur baton, mais ils sont capricieux et s'ils veulent être aidés, soutenus, c'est par des gens qui leur conviennent.
Cela me fait de la peine pour elle, et en même temps me console (mais c'est méchant) de la savoir à ce point sous estimé par eux. Ils n'ont pas vu tout ce qu'elle était prête à faire pour eux.
Mais c'est stupide de dire cela : avec eux comme avec moi, au fonc, elle voulait le "pouvoir" sur eux : diriger leurs pensées, lerus actes, les influencer doucement, apr ses paroles murmurées. Ils n'ont pas cédé, ils veulent vivre avec des gens qui leur disent ce qu'ils veulent entendre : ils ne sont pas prêts à se laisser bercer de mansonges juste parce qu'on s'occupe d'eux.
Au fond ils sont plus indépendants que moi : moi, j'étais si heureuse de son amitié que je croyais tout ce qu'elle disait. Elle faisait de moi ce qu'elle voulait. C'est eux qui m'ont libéré d'elle.
Voilà : 1. nous sommes amies, elle et moi, elle me parle et ses paroles me convaincent lentement.
2.Confusément cependant, je ne la crois pas et le lui dis, pas très clairement, puis très clairement.
3. Elle n'aime pas entendre la contradiction et va vers eux.
4. Moi je me sens triste de son abandon. J'essaie de la rappeler, de la retenir : rien. Elle fait la morte.
5. Ils l'écoutent, la suivent, se laissent bercer à leur tour, puis agacés s'éloignent.
6.Elle fait des efforts pour les rappeler, els réinviter, mais pas avec moi.
7. Au final toute relation entre nous (elle et moi ou elle et eux ) est fini. J'ai essayé de la retenir, elle n'a pas réagi. Elle a essayéd e les retenir, ils n'ont pas réagi.
deirdre
lundi 7 mars 2011
mercredi 16 février 2011
dimanche 24 octobre 2010
C'est ce que je pense en lisant ce post. Curieusement.
Le poids de ce qu'on a à faire dans la vie, de tout ce qui nous pèse, et qu'on n'a pas forcément envie de faire.
Et la conséquence, enfin l'effet secondaire actuel, c'est le concept de lâcher-prise. Comment fait-on ?
Comment décide-t-on de lâcher prise, on décide juste, comme cela, et ça se met en place ?
Comment échapper aux influences parfois lourdes de son passé, de son entourage ?
Le poids de ce qu'on a à faire dans la vie, de tout ce qui nous pèse, et qu'on n'a pas forcément envie de faire.
Et la conséquence, enfin l'effet secondaire actuel, c'est le concept de lâcher-prise. Comment fait-on ?
Comment décide-t-on de lâcher prise, on décide juste, comme cela, et ça se met en place ?
Comment échapper aux influences parfois lourdes de son passé, de son entourage ?
mercredi 11 août 2010
e l'esprit de sérieux, revenons-en. C'est un film avec des monstres dévoreurs dedans, ça ne peut pas être sérieux. Au mieux, The Mist, ça peut-être un bon divertissement (et comme on n'a pas la télé), du genre de ceux qui font dire que la carte illimitée, ça permet d'aller voir des navets en bonne conscience, on s'en fout, ça ou autre chose, c'est gratuit. Dès le début, il y a comme une vitesse d'exécution qui vous dirait que vous n'allez pas voir le film pour lequel vous avez « payé », un plan trop rapide sur la famille parfaite-enfant-unique, qui va forcément se faire dégommer (sauf le gosse) et son voisin noir (qui meurt toujours vite et de mort violente), il y a comme de ces détails qui vous diraient les choses changent par rapport au standard série B (comme bourrins - même si le jeudi soir au Publicis, c'est rempli de golios, ndlr, ouais même plus de limites, ils téléphonent pendant la séance...). Le huis-clos est rapidement fixé, le supermarché un lendemain de tempête, jour de pénurie zombiesque, queue à la caisse, une ville moyenne américaine qui se retrouve dans ses personnalités et ses archétypes (la vieille institutrice qui râle sur les pertes de repères, les militaires de la base du coin qui attendent leur permission, la folle messianique, les locaux qui se connaissent depuis le toujours du « vivre et mourir au pays », les adoptés un peu trop citadins pour être fiables aux yeux du collectif, les employés-médiateurs, etc.).
samedi 26 juin 2010
Aux Feuillantines
Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.Notre mère disait: jouez, mais je défends
Qu'on marche dans les fleurs et qu'on monte aux échelles.
Abel était l'aîné, j'étais le plus petit.
Nous mangions notre pain de si bon appétit,
Que les femmes riaient quand nous passions près d'elles.
Nous montions pour jouer au grenier du couvent.
Et là, tout en jouant, nous regardions souvent
Sur le haut d'une armoire un livre inaccessible.
Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir ;
Je ne sais pas comment nous fimes pour l'avoir,
Mais je me souviens bien que c'était une Bible.
Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir.
Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir.
Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire!
Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux,
Et dès le premier mot il nous parut si doux
Qu'oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire.
Nous lûmes tous les trois ainsi, tout le matin,
Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain,
Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.
Tels des enfants, s'ils ont pris un oiseau des cieux,
S'appellent en riant et s'étonnent, joyeux,
De sentir dans leur main la douceur de ses plumes.
jeudi 17 juin 2010
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