mercredi 11 août 2010

e l'esprit de sérieux, revenons-en. C'est un film avec des monstres dévoreurs dedans, ça ne peut pas être sérieux. Au mieux, The Mist, ça peut-être un bon divertissement (et comme on n'a pas la télé), du genre de ceux qui font dire que la carte illimitée, ça permet d'aller voir des navets en bonne conscience, on s'en fout, ça ou autre chose, c'est gratuit. Dès le début, il y a comme une vitesse d'exécution qui vous dirait que vous n'allez pas voir le film pour lequel vous avez « payé », un plan trop rapide sur la famille parfaite-enfant-unique, qui va forcément se faire dégommer (sauf le gosse) et son voisin noir (qui meurt toujours vite et de mort violente), il y a comme de ces détails qui vous diraient les choses changent par rapport au standard série B (comme bourrins - même si le jeudi soir au Publicis, c'est rempli de golios, ndlr, ouais même plus de limites, ils téléphonent pendant la séance...). Le huis-clos est rapidement fixé, le supermarché un lendemain de tempête, jour de pénurie zombiesque, queue à la caisse, une ville moyenne américaine qui se retrouve dans ses personnalités et ses archétypes (la vieille institutrice qui râle sur les pertes de repères, les militaires de la base du coin qui attendent leur permission, la folle messianique, les locaux qui se connaissent depuis le toujours du « vivre et mourir au pays », les adoptés un peu trop citadins pour être fiables aux yeux du collectif, les employés-médiateurs, etc.).

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